Comment identifier un arbre en utilisant ses feuilles ?

Les arbres sont un des éléments essentiels de notre environnement, mais saviez-vous que leurs feuilles peuvent contenir des indices fiables pour les identifier correctement ? Que vous soyez un amoureux de la nature ou simplement intéressé par le domaine botanique, l’identification d’un arbre par ses feuilles peut être une compétence intéressante. Découvrez dans les lignes qui suivent les différentes caractéristiques des feuilles pour une identification d’un arbre par ses feuilles.

Connaître le groupe de feuilles 

Parmi les groupes de feuilles, il y a les feuilles simples qui n’ont qu’une seule pièce, mais avec un limbe continu. Entre autres, la feuille de chêne présente un limbe solidement attaché au rameau par le pétiole. Les feuilles du charme sont aussi simples, ovales et duveteuses, avec un bord doublement denté. Pour le cas du bouleau, ses feuilles sont également simples, mais prennent la forme d’un triangle ou d’un losange. Elles présentent un aspect lisse et denté sur les bords. 

Les feuilles composées, quant à elles, sont constituées de nombreuses petites feuilles qui sont les folioles. Les feuilles de frêne sont concernées, mais cet arbre possède aussi des folioles opposées et dentées. 

Les nervures 

Certaines feuilles se distinguent par la présence de plusieurs nervures qui forme une disposition palmée. C’est le cas des feuilles du figuier, dont les nervures s’étendent comme les doigts d’une main. 

D’autres feuilles, en revanche, se caractérisent par une seule nervure principale, avec une feuille pennée. Les feuilles de chêne présentent une nervure centrale qui se déploie et qui donne naissance à des ramifications délicates. 

Leur disposition 

Si les feuilles se positionnent deux par deux, parfaitement alignées face à face, elles sont opposées. Par contre, si elles ne suivent pas cette structure en face-à-face, elles sont évidemment alternes. Leur arrangement décalé ajoute une bonne apparence à la plante.  

Référer à la forme des feuilles 

Les feuilles simples se déclinent sous différentes formes, mais la plus courante demeure la feuille ovale, comme celle du charme. D’autres se présentent en forme lancéolée comme celles du saule pleureur. Certaines sont en forme de cœur ou cordiforme comme celles de la noisette. On trouve également des feuilles en forme triangulaire comme celles du peuplier noir. Ainsi, les arbres à feuilles rondes ou presque rondes (orbiculaire ou suborbiculaire) comme celles du peuplier appartiennent à la catégorie des feuilles simples. Il en est de même pour la feuille rhomboïdale (losange) comme celle du peuplier d’Italie. 

Quant aux feuilles composées, elles se divisent en deux grands groupes, à savoir les feuilles pennées et les feuilles digitées. On reconnait les feuilles composées pennées grâce à leurs folioles semblables à de petites feuilles et s’alignent de part et d’autre du pétiole. C’est le cas des feuilles du frêne. Concernant les feuilles composées digitées, elles possèdent des folioles disposées en éventail. Elles sont centrées sur un point unique du pétiole. Parmi les rares arbres à feuilles digitées se trouvent le marronnier.  

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Identifier si les feuilles sont persistantes, caducs ou marcescent

• Les feuilles de houx, par exemple, sont persistantes. Elles conservent plus longtemps leur verdure et ne tombent pas. 
• Pour les arbres aux feuilles caducs comme le marronnier et le platane, leurs feuilles mortes ne tombent qu’en automne. 
• Quant aux arbres aux feuillages marcescents, ses feuilles mortes restent accrochées en hiver. Ils sont faciles à reconnaître puisqu’en hiver, la plupart des arbres perdent ses feuilles. Le hêtre, le chêne et le charme font partie des arbres aux feuilles marcescents. 

Voir la marge et le bord des feuilles 

Lorsqu’il s’agit d’identifier les feuilles, le contour de leur bordure est une caractéristique clé à observer. Certaines feuilles arborent un bord entier, lisse et sans encoche, telles que les feuilles de noyer. D’autres possèdent un bord denté, orné de petites dents délicates, comme les feuilles de tilleul argenté, ou de longues et pointues dents, comme celles des feuilles de châtaignier. 

Le bord ondulé présente une légère courbure le long de la feuille comme les feuilles de hêtres pourpres. Les feuilles à bord lobé se démarquent par des lobes arrondis, tels que ceux du chêne pédonculé, ou aigus et comme ceux du chêne rouge. 

Il existe aussi des feuilles dotées d’un bord hérissé de piquants, rappelant la feuille de houx.