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Comment planter des rosiers ?

Quasiment toutes les saisons sont adaptées pour planter des rosiers, mais l’automne reste la plus propice pour une culture réussie. La rose, ou également appelée la reine des fleurs, est incontournable des jardins en France et ailleurs. Réputée à l’échelle mondiale, elle séduit par sa beauté, ses nuances, et ses symboles. Cet article vous informe sur les grandes familles de la plante, et sur les moyens de la cultiver.

Quelles sont les grandes familles de rosiers ?

Les rosiers Floribunda

Les rosiers Floribunda sont une variété de rose approuvée dans les années 1940. Ils étaient autrefois désignés sous le terme de « Polyhantas hybrides ». Les Floribunda sont caractérisés par leurs petites fleurs aux couleurs pimpantes et regroupées en grappe. Ils ont des buissons de petites tailles. Parmi les variétés courantes, vous avez le Betty Boop, le Soleil Toscan ou encore l’Iceberg. Ce type de rosier partage des traits communs avec l’hybride de thé, une autre famille de rose, au niveau de la floraison. Leurs fleurs apparaissent de façon singulière.  A noter que les roses de la famille Floribunda sont souvent utilisées comme buisson de paysage.

Les rosiers Hybride de thé

Les rosiers Hybride de thé sont une famille conçue durant le deuxième millénaire. Ils sont le fruit d’une greffe. Les variétés de roses appartenant à ce groupe sont caractérisées par leur apparence moderne. Elles sont un choix fréquent des personnes souhaitant concevoir un bouquet. Elles sont appréciées pour leur parfum délicat mais envoûtant. Les tiges mesurent entre 40 cm à 1 m de hauteur, et elles soutiennent des feuilles brillantes. Durant la floraison, elles produisent des fleurs de couleur douce en abondance.  Les Hybrides de thé développent entre trois à cinq branches au niveau du sol. A leur tour, ces dernières vont permettre la formation de plantes groupées par trois à cinq inflorescences ou isolées. Double Plaisir, Paix ou encore Sundance sont des variétés connues de l’hybride de thé.

Les rosiers miniatures

Les rosiers miniatures se déclinent en de nombreuses variétés, à savoir Délice à la lavande, Abeille genou ou encore Clins de Tiddly. Elles se distinguent des autres familles de roses par leur système de croissance par racine. Les roses miniatures sont de petites plantes rustiques aux buissons solides. Elles mesurent entre 35 cm à 70 cm. Le terme miniature se réfère à la taille des fleurs qu’aux buissons. Ces variétés de roses s’adaptent à une culture en pot ou en conteneur.

Les rosiers polyanthas

Les rosiers polyanthas sont l’une des familles de roses les plus conçues et répandues au monde. Ils sont disponibles auprès de divers fleuristes. Ils entrent souvent dans la composition de bouquets. Récents, ils sont apparus vers la fin du XIX ème siècle. Les jardiniers s’en servaient pour habiller des pelouses, à cette époque.Il n’est pas rare de croiser ce type de rosier dans des jardins particuliers/publics et dans des parcs. Les polyanthas font référence aux plantes à petites fleurs et/ou de tailles moyennes.

Comment planter des rosiers ?

Elles se forment en groupe de dizaine ou de vingtaine de roses de 6 cm à 9 cm de diamètre. Les fleurs se déclinent en différentes couleurs, aussi charmantes les unes que les autres. Malheureusement, elles ne sont pas disponibles en bleu. L’intérêt de cette espèce végétale réside dans sa floraison continuelle.

Les rosiers anciens

Les rosiers anciens font référence aux variétés sauvages et/ou originelles datant de l’Antiquité jusqu’en 1867. Il convient de savoir que cette année marque la conception des premières roses modernes. Les rosiers anciens envoûtent par leur parfum. La floraison de cette famille de rose est moins abondante, par rapport aux autres variétés. Ils possèdent un port buissonnant moins compact, contrairement aux rosiers modernes. Ils ont un feuillage pâle, terne mais résistant aux maladies. L’atout de cette famille de plante réside dans ses grandes et imposantes fleurs à pétales serrés. Cette espèce végétale ne compte pas beaucoup de variétés : Cent Feuille, Alba, ou encore Gallique figurent parmi les plus populaires.

Les rosiers grimpants

Les rosiers grimpants sont utilisés pour agrémenter des arches, des clôtures, et des bâtiments/pergolas. Ils se démarquent des autres familles de roses par leur croissance rapide. Ils peuvent devenir un peu envahissant, lorsqu’ils se trouvent dans de conditions idéales. Ce type de rosier possède des tiges souples pouvant atteindre les 3 m de hauteur. Klima ou encore Eveil sont d’intéressants exemples de variétés. L’arbuste aime les endroits ensoleillés, mais il reste prudent de l’installer à mi-ombre pour éviter de brûler les fleurs et les feuilles. Attention, il est incapable de grimper tout seul comme la vigne, malgré son appellation de grimpant. Il faut attacher progressivement les tiges sur un support, durant leur croissance. Cela permet d’obtenir une plante grimpante aux fleurs opulentes.

Comment bien se préparer pour planter des rosiers ?

Le matériel nécessaire

Vous allez avoir besoin de matériaux pour planter un rosier, et pour l’entretenir. Ce sont des outils basiques d’un jardinier, étant donné la simplicité de l’opération.

Voici les éléments dont il faut avoir sous la main avant de commencer :

  • Une bêche : elle est utile pour faire un trou dans le sol et pour l’aplanir ;
  • Un sécateur : c’est nécessaire pour travailler la plante afin qu’elle prenne l’apparence que vous souhaitez ;
  • Une bâche en plastique : elle sert à protéger le sol ou une pelouse en accueillant le dépôt de terre ôtée ;
  • Du terreau enrichi : cette solution va apporter à la plante les nutriments nécessaires pour sa croissance ;
  • Une paire de gants de jardinage : elle protège les mains des griffures, des piqûres d’épine et des ronces.

 

Le choix du rosier

A part le matériel, il va aussi falloir investir dans des rosiers. Il est conseillé de s’en procurer à partir de novembre, puisque c’est à cette période que les producteurs arrachent les plantes. Ces dernières vont être stockées dans un jauge ou une chambre froide. Plus vous achetez les rosiers à temps, moins ils risquent d’avoir des pieds desséchés.

Voici des conseils d’achat utiles :

  • Préférez les rosiers vendus dans des endroits à température froide/fraîche pour vous assurer que les bourgeons ne vont pas se former de façon précoce :
  • N’achetez pas des plantes ayant comme couleur de tige marron ou noir ;
  • Evitez les roses munies d’écorces sèches.

 

Le traitement du rosier

Après l’achat du rosier vient sa préparation. C’est une étape obligatoire pour assurer sa survie.

Commencez par l’habillage :

  • Plongez la racine des plantes dans une bassine remplie d’eau pour les hydrater, durant toute une nuit ;
  • Retirez les racines malades et en mauvais état ;
  • Enlevez les extrémités ;
  • Coupez les racines très longues.

Poursuivez avec le pralinage :

  • Mélangez de la terre grasse, de l’argile et de l’eau ;
  • Appliquez le mélange sur les racines ;
  • Patientez entre 3 à 4 heures.

 

Comment planter des rosiers ?

Technique 1 : la plantation de rosiers en pot

Planter des rosiers en pot est simple. L’intérêt de cette méthode réside dans son adaptation avec toutes les saisons. Pour augmenter les chances qu’ils survivent, il est recommandé de les cultiver en automne.

Concernant les étapes à suivre, les voici :

  • Creusez un trou de 40 cm de profondeur et de 50 cm de largeur dans le pot contenant la terre ;
  • Placez un stimulateur de racines vendus dans les commerces, au fond du trou ;
  • Réalisez un mélange entre la terre et le terreau ;
  • Griffez délicatement les racines grâce à vos doigts pour les aider à se séparer ;
  • Plongez quelques instants la motte dans une bassine d’eau pour l’hydrater et pour faciliter la reprise des plantes ;
  • Disposez la motte au centre en tâchant d’éparpiller les racines dans le trou ;
  • Remplissez le trou par le mélange entre la terre et le terreau avant de le tasser ;

 

Technique 2 : la plantation de rosiers à racines nues

Cette méthode est similaire à la technique de plantation sans motte. La plante est vendue sans pot et sans godet, d’où son prix moins élevé. Elle était directement arrachée en pleine terre avant d’être mise sur le marché. L’intérêt de cette disposition réside au niveau de la conservation du système racinaire. Les racines sont moins victimes de manipulation, puisque la plante n’est pas la mise en conteneur. Dans cette situation, la reprise va être facile et rapide. Pour planter des rosiers à racines nues, il faut suivre le procédé suivant durant une période hors gel intense :

  • Creusez un trou d’une quarantaine de centimètres de profondeur ;
  • Enrichissez le sol en ajoutant du terreau, du compost ou du fumier ;
  • Remplissez le trou par de l’eau ;
  • Plongez les racines de la plante dans ce mélange de terre et d’eau ;
  • Patientez pendant des heures ;
  • Tassez le sol grâce à vos mains pour vous assurer que les racines sont bien en contact avec la terre ;

Comment planter des rosiers ?

Technique 3 : la plantation de rosiers en motte

Un rosier en motte est une plante dont la racine est enveloppée par une motte fixée par un filet biodégradable. La plantation du végétal se déroule en entre la mi-octobre jusqu’à la mi-mai. L’intérêt de cette méthode réside dans la conservation de racines. Cela facilite le redémarrage de la plante.

Suivez ce processus pour planter des rosiers en mottes :

  • Préparez la terre censée accueillir la plante grâce à une bêche ;
  • Plongez la motte dans l’eau, le temps qu’elle atteigne une saturation du substrat (environ 1 heure) ;
  • Creusez un trou de 50 cm de profondeur et de diamètre ;
  • Mettez le rosier dans le trou en tâchant de positionner les branches au même niveau que le sol ;
  • Laissez le filet car il est biodégradable ;
  • Rebouchez le trou avant de bien tasser ;
  • Créez une sorte de cuvette servant à faciliter l’arrosage ;
  • Arrosez jusqu’à saturation ;
  • Buttez la plante en partant de la terre jusqu’aux branches ;
  • Veillez à maintenir le buttage pendant au moins 4 semaines ;
  • Retirez la butte protectrice en mi-février avant de tailler la plante.

 

Technique 4 : la plantation de rosiers en conteneur

Vous allez trouver des rosiers proposés dans des conteneurs en plastique, sur le marché. Il est impossible de les cultiver dans cet état. Il faut les replanter dans la terre ou dans un pot.

Voici le tutoriel des étapes à suivre pour effectuer une plantation de rosiers en conteneur :

  • Préparez les rosiers ;
  • Creusez un trou de 40 cm de largeur de profondeur ;
  • Séparez délicatement la plante de son conteneur pour éviter d’abîmer la motte ;
  • Placez une baguette sur le trou pour repérer le niveau du sol ;
  • Placez le rosier de sorte à ce que le point de greffe se trouve un peu au-dessus de la baguette ;
  • Rebouchez le trou et arrosez abondamment.

 

Quel est le type de terrain adapté pour planter des rosiers ?

Les rosiers présentent l’avantage de s’adapter avec tous les types de terrain, malgré une préférence pour les terres argileuses. Il est conseillé de bien déterminer la richesse d’un sol, avant de définir un emplacement pour la plantation.

Evitez de planter des rosiers sur un sol ayant servi pour le même usage auparavant. Ce terrain risque d’être pauvre, voire dépourvu en nutriment.

Les facteurs responsables peuvent continuer de subsister dans le sol, si les plantes précédentes étaient mortes d’une maladie. Ils risquent d’attaquer aux nouveaux plants et de réduire leur chance de survie.

Dans cette dernière partie, découvrez les types de sols adaptés pour une plantation de rosiers, et leurs avantages :

  • Terre argileuse : elle est fertile, et elle retient l’humidité essentielle à l’hydratation des plantes. Elle est appréciée pour sa capacité à conserver les nutriments et les minéraux ;
  • Terre calcaire ou crayeuse : elle est drainante et perméable à l’eau. La présence du calcaire est favorable à la décomposition d’éléments organiques. Ce type de sol est facile à travailler ;
  • Terre sableuse : elle est perméable à l’eau et à l’air. Elle est simple à drainer grâce à son caractère poreux. Aussi, elle est facile à travailler. Elle n’éprouve pas de difficulté à se réchauffer ;
  • Terre franche : elle est fertile, et elle est simple à travailler au même titre que les autres. Elle conserve l’humidité, sans faire d’excès ;

Terre humifère : elle est facile à travailler, et elle est fertile. Elle ne colle pas, et elle retient bien l’eau.

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Redaca

Jean-Marc, rédacteur passionné par le jardinage, cultive son amour des mots autant que celui de la terre. À travers des articles floraux, il sème des idées fertiles, dévoilant les secrets botaniques avec une plume vivante. Sa passion éclot dans chaque ligne, invitant les lecteurs à explorer le monde enchanté du jardin.

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